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Les possibilités de la Résistance sont avant Overlord de 2 ordres : participer aux actions d’obstruction des voies de communication, apporter des renseignements.
êéExemples de renseignements fournis par la résistance. |
Sur le premier point, le commandant des Forces françaises de l’intérieur, fait valoir les possibilités par les résistants des sabotages de voies ferrées, à moindre frais pour les populations que par des bombardements aériens. Churchill, dans ses mémoires, expose combien fut difficile la décision de mener une action systématique de bombardements des voies ferrées qui inévitablement causerait des pertes de vies françaises : et ce n'est que devant l'absolue nécessité d'entraver la montée des réserves allemandes pour le succès d'Overlord qu'une telle décision fut prise. Confier cette tâche à la Résistance était aléatoire en raison de l'incertitude pesant sur les communications et la mise en oeuvre. Les activités de résistance ne peuvent être considérées que comme supplémentaires et réservées à des cas particuliers précis tunnels dans le Jura, stocks de pétrole à Rouen, sabotages à l'intérieur de centrales électriques, etc. |
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Par contre, dans la recherche de renseignements doit être évoquée au premier chef la capture dès mai 1942 du plan du "mur de l'Atlantique" en construction de Cherbourg à Honfleur, par un résistant du réseau "confrérie Notre-Dame". Jusqu'au jour du débarquement parvinrent à Londres des renseignements précis sur les fortifications, leur occupation, l'activité des troupes allemandes en France. Et c'est faute à un hasard malheureux (lot commun de l'activité de la Résistance) que fut ignorée l'installation dans les derniers jours de mai de l'excellente 352e division allemande que les fantassins américains de la 11e division eurent la surprise désagréable de trouver en face d'eux à Omaha. A cette exception près, le commandement allié est parfaitement renseigné sur le dispositif et les possibilités d'intervention allemandes. |