éL.C.T
("Landing Craft Tank") dans un port anglais avant le débarquement
du 6 juin 1944. |
Au
fur et à mesure que la date du débarquement approche, le
plan d'assaut naval « Neptune » se précise. Les 5 forces
navales d'assaut correspondant aux 5 plages choisies sur la côte
normande se rassemblent .
12 flottilles de dragueurs
de mines se préparent à ouvrir au dernier moment des chenaux
vers la côte française en avant des péniches de débarquement.
Il est prévu que
les divers convois navals mis en mouvement à des heures différentes
en fonction du trajet à parcourir passeront par une large zone de
rassemblement « Z », ou « Picadilly », en Manche,
à 30 km au sud-est de l'île de Wight, et se dirigeront vers
leurs plages respectives par 5 chenaux ouverts par les dragueurs de mines.
Le dispositif naval comprend
5 000 navires et 4 000 embarcations additionnelles (employés entre
navires et rivages). L'appui naval est fourni par 6 cuirassés, 2
monitors, 22 croiseurs et 93 contre-torpilleurs. |
éAvions
de combat alignés sur un terrain en Angleterre avant d'être
livrés aux unités qui voleront au-dessus du continent. |
Parallèlement
à toutes ces activités entrelacées de préparation,
déception, bombardements, recherches de renseignements, se poursuivent
intensément l'entraînement et l'instruction des personnels.
Manoeuvre et tirs se poursuivent à un rythme soutenu. Le degré
d'instruction est testé par des examens chiffrés précis
ainsi que l'état des matériels de toutes natures.
Des exercices interarmées
sont conduits en mer à proximité des côtes anglaises,
mais sont parfois troublés par l'intervention de la marine allemande.
Fin avril, au cours de l'exercice Tiger dans la région de Plymouth,
des vedettes lance-torpilles allemandes, croyant d'ailleurs avoir affaire
à un convoi, coulent 2 L.S.T., occasionnant des pertes en vies humaines. |