Gagner la bataille de l'Atlantique était indispensable pour que soient amenés sur le sol anglais deux millions d'hommes... Les Alliés, et surtout les Anglais sur leur île au bord du continent étaient comme un chasseur qui n'a qu'une cartouche dans son fusil : il doit frapper à mort. Si le débarquement était rejeté à la mer, la reconstitution d'une nouvelle force aurait donné à Hitler le délai voulu pour produire des armes secrètes et peut-être nucléaires. |
BILAN HUMAIN En Normandie, il n'y a ni reddition, ni capitulation : Une quarantaine de divisions ont été engagées ; de tout cela n'ont survécu que des scories. Aussi le coût de la bataille est-il du même ordre que celui des poches immenses du front de l'est : 450 000 hommes dont 200 000 tués, et en matériel : 1 500 chars, 2 000 canons et 20 000 véhicules détruits. Les pertes en généraux sont très fortes, bien que certains officiers aient réussi à se dégager de la poche avec quelques centaines d'hommes ; aussi on dénombre près de 20 commandants d'armées tués ou prisonniers, 3 commandants blessés (dont le général Rommel) et plus de 35 divisions hors-d'état. |
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NORMANDIE: VICTOIRE STRATÉGIQUE DU CONFLIT Seul un débarquement en Europe pouvait permettre de rétablir l'équilibre mondial ; il fallait offensivement porter le fer au cœur de l'Allemagne, là où était né le totalitarisme nazi : Entreprise périlleuse, condition de la libération de l'Europe, de la fin du conflit et des holocaustes, Overlord devait réussir du premier coup : ce fut le cas. |
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